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vendredi 3 janvier 2014

TAROUDANT WOW



Taroudant (arabe : تارودانت , berbère : ⵜⴰⵔⵓⴷⴰⵏⵜ Tarwa Ddant) est une ville du Sud-Ouest du Maroc située dans la plaine du Souss, chef-lieu de la province du même nom. En 2005, elle comptait 63 000 habitants.
Sommaire  
                                      Géographie
                            Les remparts de Taroudant
La ville se trouve à 80 km à l'est d'Agadir (à 60 km de l'aéroport international Agadir Al Massira), et à environ 250 km au sud-ouest de Marrakech, le long de l'oued (ou assif) Souss.
Taroudant (ou Taroudannt, [prononcer « Taroudannte »]) est située dans la vallée du Souss, entourée par deux chaînes de montagnes, le Haut-Atlas au nord et à l'est, l'Anti-Atlas au sud ; à l'ouest, la plaine s'ouvre sur l'Atlantique. Cette vallée fertile est traversée par l'oued Souss qui longe la ville. La province de Taroudant a, sur son territoire, la plus haute montagne d'Afrique du nord, le Mont Toubkal, en arabe Jebel Toubkal, en berbère Adrar N' Dern, 4 167 mètres.
L'origine du nom berbère Taroudant est énigmatique : certaines légendes l'associent à une princesse syrienne qui s'est installée dans la région et qui portait le nom de "la Reine Roudana", d'autres l'expliquent par la phrase berbère "Taroua ddante" qui veut dire "Les enfants ont été emportés (par l'eau)" que cria une femme berbère qui faisait sa lessive au bord du fleuve quand les crues emportèrent ses enfants !

Agriculture

La région de Taroudant regorge de plantations d'agrumes (essentiellement oranges et clémentines), pour l'huile d'argane spécifique à la région et l'huile d'olive, pour l'artisanat (très varié, le travail du cuir, tannerie, la poterie, etc...) et ses paysages magnifiques.
Industrie

Taroudant est dotée d'une zone industrielle à environ 10 km à l'est de la ville, sur la commune urbaine Aït I'azza. Elle abrite, entre autres, l'une des plus grandes coopératives agricoles au Maroc. La ville a besoin de séduire plus d'investisseurs industriels et doit donc créer davantage de zones industrielles, notamment dans l'agroalimentaire .
Infrastructure

La ville est située à 65 km via la voie rapide de l'aéroport international d'Agadir (aéroport d'Al Massira). Une autre voie rapide, en construction, permettra de le relier à l'autoroute A7 Agadir-Marrakech au niveau de l'échangeur de Amskroud. Ce qui réduit le trajet vers Marrakech à 2h30 au lieu de 5h nécessaires auparavant.
Les souks
Le souk artisanal
Situé dans les ruelles de la ville, entre les places Assarag et Talmoklate. 1000 commerçants y vendent babouches, cuirs, poteries, céramiques, bijoux, tapis, épices, fer forgé, objets artisanaux. Certains commerçants sont installés dans d'anciens caravansérails (composé d'une cour et d'une quarantaine de « chambres » louées aux marchands de passage 3 dhs/mois jusqu'aux années 1960).
Le souk berbère (Jnane al-Jaamia)[modifier | modifier le code]
L'entrée se fait par la place Talmoklate. C'est le plus fréquenté par les Marocains. Denrées alimentaires, tissus, vaisselle, jouets, tapis, luminaires, etc. Ouvert de 10 à 21 heures, avec une fermeture entre 13 et 15 heures, tous les jours de la semaine, plus calme le vendredi et le dimanche.

OUARZAZATE WOW


               Ouarzazate (du tamazight warzazat ; en tifinagh : ⵡⴰⵔⵣⴰⵣⴰⵜ ; en arabe ورزازات) est une ville du sud du Maroc et le chef-lieu de la province du même nom. Elle est aussi surnommée « la porte du désert ».
                                            Géographie 
Située à la rencontre des vallées de l'oued Ouarzazate et de l'oued Dadès (issus du Haut Atlas) qui forment l'oued Draa à l'aval de leur confluent, elle est le centre névralgique d'une vaste région du Sud Marocain. Ouarzazate évoque à la fois les contreforts sud du Haut Atlas et la proximité du désert.
Ses innombrables kasbahs en pisé, des montagnes et plaines arides, des vallées et oasis verdoyants, des palmeraies et des villages de terre rouge ou ocre font le charme de cette région et lui donnent son attrait touristique.
Le symbole de la ville est la kasbah de Taourirt (ci-contre) qui a appartenu au Glaoui, elle aurait été bâtie vers le milieu du xviiie siècle. Elle est représentée dans les nouveaux billets de 50 dirhams et jouxte la médina.
L’agglomération du Grand-Ouarzazate se prolonge du côté Sud de l’oued par le village de Tabount — parfois appelé « Ouarzazate-Sud » — qui fait partie, comme la kasbah de Tifoultoute, de la commune rurale de Tarmigte1.                      

Histoire
En 1928, la puissance coloniale française en fait une ville de garnison. Sur le plan militaire, elle sert de base d'aviation contre la fameuse tribu des Ait Attas qui combat farouchement contre les troupes de Henri de Bournazel, (« l'homme au manteau rouge », tué au Maroc en 1933) jusqu'en 1934, date à laquelle le chef rebelle Assou Oubasslam se rend aux Français pour éviter le massacre des populations retranchées dans les montagnes.
En décembre 1942, les généraux Noguès et Patton sont en visite à Ouarzazate.
Économie
La ville de Ouarzazate connaît un essor sur les plans touristique et cinématographique. Ouarzazate possède un aéroport international et est accessible par la route depuis Marrakech (4 heures en bus, 3 heures 30 en taxi) via le Tizi n'Tichka.
Activités cinématographiques
Elle est l'un des sites marocains les plus prisés par les réalisateurs venus du monde entier. Outre les paysages, l'un des atouts cinématographiques de ce lieu est la qualité de la lumière, avec un soleil brillant en moyenne 300 jours par an2. Dans les années 1960, Ouarzazate commence à devenir un lieu de tournage très prisé des réalisateurs de péplums2 et assoit sa popularité avec la réalisation de Lawrence d'Arabie en 1962, tourné notamment sur le site d'Aït-Ben-Haddou, petit village proche de Ouarzazate ayant par la suite été inscrit au patrimoine de l'humanité2.
Ouarzazate abrite les studios de l'Atlas Corporation et un musée du cinéma, où sont exposées des reliques de décors et costumes ayant servi pour des films tournés à Ourzazate, dont ceux de Kingdom of Heaven ou Kundun2.
Liste de films ou séries télévisées tournés partiellement ou entièrement à Ouarzazate3 (les films sont listés par ordre 

CHEFCHAOUEN WOW

Chefchaouen or Chaouen (Arabic: شفشاون/الشاون‎, Shafshāwan (pronounced IPA: ʃəfˈʃɑˑwən), Berber: ⵜⵛⴻⴼⵜⵛⴰⵡⴻⵏ, Ashawen, Spanish: Xauen, lit. "horns") is a city in northwest Morocco. It is the chief town of the province of the same name, and is noted for its buildings in shades of blue.
Chefchaouen is situated in the Rif Mountains, just inland from Tangier and Tetouan. The city was founded in 1471,[1] as a small fortress which still exists to this day, by Moulay Ali Ben Moussa Ben Rached El Alami (a descendant of Ibn Machich and Idris I, and through them, of the prophet Muhammad) to fight the Portuguese invasions of northern Morocco.[2] Along with the Ghomara tribes of the region, many Moriscos and Jews settled here after the Spanish Reconquista in medieval times.[3] In 1920, the Spanish seized Chefchaouen to form part of Spanish Morocco. Spanish troops imprisoned Abd el-Krim in the kasbah from 1916 to 1917, after he talked with the German consul Dr. Walter Zechlin (1879–1962). (After defeating him with the help of the French force Abd el-Krim was deported to Réunion in 1926). Spain returned the city after the independence of Morocco in 1956.


Background
A typically blue-rinsed hamam in Chefchaouen
Chefchaouen or Chaouen, as it is often called by Moroccans, is a popular tourist destination because of its proximity to Tangier and the Spanish enclave of Ceuta. The name refers to the shape of the mountain tops above the town, that look like the two horns (chaoua) of a goat. "Chef Chaouen" derives from the Berber word for horns, Ichawen. There are approximately two hundred hotels catering to the summer influx of European tourists. One distinction possessed by Chefchaouen is its blue-rinsed houses and buildings.
Chefchaouen is a popular shopping destination as well, as it offers many native handicrafts that are not available elsewhere in Morocco, such as wool garments and woven blankets. The goat cheese native to the area is also popular with tourists.
The countryside around it has a reputation for being a prolific source of kief. The Chefchaouen region is one of the main producers of cannabis in Morocco. Hashish is subsequently sold all over town, but is mostly the domain of native Chaouenis. A nearby attraction is the Kef Toghobeit Cave which is one of the deepest caves in Africa.[4]
The growing tourist industry is geared especially towards Spanish tourists, who are especially numerous during great Catholic feasts like Semana Santa and Christmas. Chefchaouen was visited by Joe Orton and Kenneth Halliwell in 1967. They adored it finding it "very 'Golden Bough-ish'."[citation needed] Orton mentions their trip in the Orton Diaries.
Religion
There are a number of distinct mosques in the town. Aside from the mosque at Place Uta Hammam in the medina, there is also a mosque dedicated to the patron saint of Northern Morocco's Jebalah region, Moulay Abdeslam Ben Mchich Alami. His tomb and the village surrounding it is by the way an hour's drive or so from Chefchaouen on the old road to Larache. There is also a ruined mosque built by the Spanish, with stairs still in the tower.

jeudi 2 janvier 2014

TIZNIT WOW


 
      La ville

La ville a été restaurée en 1882 par le sultan alaouite Hassan Ier qui l'a dotée d'une longue muraille encerclant toujours l'ancienne médina. La place El Mechouar constitue l'un des centres de la ville avec le palais du sultan Hassan Ier en face du bâtiment où était installé, sous le protectorat français, le représentant de l'armée française.
La médina est divisée en quatre quartiers centrés sur une source, la source bleue. Cette source qui permettait l'irrigation de nombreux jardins a fait la réputation de la ville ; mais elle a beaucoup perdu de son débit à la suite du creusement de la source de Reggada dans la tribu voisine des Ouled Jerrar.
Tiznit a acquis une grande réputation pour son orfèvrerie, dont la fibule est le symbole phare.



CASABLANCA WOW



        Casablanca (en arabe : الدار البيضاء, ad-Dar al-Baïdaa, en amazigh : ⴰⵏⴼⴰ Anfa1 ou Taddart Tamellalt, en darija : Casa, كازا) est une ville du Maroc, chef-lieu de la région du Grand Casablanca et capitale économique du pays, située sur la côte atlantique, à environ 80 km au sud de Rabat, la capitale administrative.
Sur le plan administratif, son territoire (à distinguer de celui de l’agglomération casablancaise incluant sa banlieue) d'une superficie de 386,14 km22,3 correspond à celui de la préfecture de Casablanca qui, depuis le retour au principe de l'unité de la ville en 20024, est composée d'une part de la municipalité de Casablanca, divisée en 16 arrondissements répartis dans 8 préfectures d'arrondissement(s) ; d'autre part de la minuscule municipalité du Méchouar de Casablanca placée en son centre et où siège un palais royal. Lors du dernier recensement de 2004, sa population était de 2 949 805 habitants5 (2 946 440 pour la municipalité de Casablanca et 3 365 pour celle du Méchouar de Casablanca6).
Rendue légendaire par le film Casablanca (1942), la ville possède un patrimoine architectural moderne important, dû à la diversité architecturale qu'elle a connue pendant le xxe siècle, où elle était alors le « laboratoire de la modernité »7 d'une nouvelle génération d'architectes qui débarquaient directement des bancs de l'École des beaux-arts de Paris.
Les habitants de la ville se nomment البيضاويين "Al bidawiyine" en arabe, en dialecte marocain Casawiyine ou Casawa, et "les Casablancais" en français.




Situation géographique
Casablanca est localisée sur la plaine de la Chaouia, région historiquement agricole et à ce jour l'un des principaux pôles de l'activité agricole du pays8. Sa position sur la côte atlantique lui permet l'accès aux ressources maritimes (principalement relatives à la pêche). La seule étendue forestière avoisinant la ville est celle de Bouskoura, qui fut plantée au xxe siècle et qui se compose principalement d'Eucalyptus, de Pins et de Palmiers.
Relief, géologie ou hydrographie
Climat
Vue sur la corniche casablancaise
Coucher de soleil à Casablanca
Casablanca possède un climat méditerranéen à forte tendance océanique qui est particulièrement agréable. Sa localisation en bordure de l'Océan Atlantique lui confère des hivers doux et relativement humides, ainsi que des étés modérément chauds mais sans précipitations. La température moyenne annuelle y est de 18,88 °C, et le cumul annuel des précipitations s'élève à 426,1 mm.

Pendant l'hiver, le gel est quasiment absent : la température la plus basse jamais enregistrée est de -2,7 °C 9. L'été, les températures sont généralement agréables lorsque le vent souffle de la mer. En revanche, lors des épisodes de vent de terre (équivalent Marocain du Sirocco), la ville peut enregistrer des températures caniculaires pendant quelques jours. Ainsi, la température maximale enregistrée est de 40,5 °C 9. Enfin, la ville enregistre de forts écarts de températures que l'on peut observer en été entre les quartiers de bord de mer (tempérés par l'océan), et les quartiers périphériques, plus chauds car moins exposés aux brises marines.

MARRAKECH WOW


Marrakech (en arabe : مراكش, en tamazight ⵎⵕⵕⴰⴽⵛ, Murrākush), surnommée la Perle du Sud ou Porte du Sud et la Ville rouge ou Ville ocre, est une ville du Maroc, dans l'intérieur des terres, au pied des montagnes de l'Atlas.
La ville a été fondée en 1062 par Youssef Ibn Tachfin, roi de la dynastie berbère des Almoravides. Dans le passé, le Maroc était connu en Orient sous le nom de Marrakech (appellation toujours d'actualité en Iran) ; le nom Maroc provient lui-même de la déformation de la prononciation portugaise de Marrakech : Marrocos.
Marrakech compte environ 909 000 habitants (recensement de 2012) répartis sur une superficie de 230 km2. La densité de population atteint les 350 habitants à l’hectare dans la Médina. C'est la quatrième plus grande ville du Maroc après Casablanca, Fès et Meknès. La ville est divisée en deux parties distinctes : la Médina ou ville historique (dix kilomètres d'enceinte) et la ville nouvelle dont les quartiers principaux s'appellent Guéliz et Hivernage. Le Guéliz constitue aujourd'hui le centre-ville commercial. Il fut fondé par les Français lors du Protectorat. Le quartier de l'Hivernage concentre de nombreux complexes hôteliers. Depuis quelques années, la ville s'agrandit en périphérie, notamment à l'ouest avec l'apparition de nouveaux quartiers résidentiels comme pour la région de Targa ou l'extension de l'avenue Mohammed-VI, ou au nord Tamansourt.



Histoire

Medersa Ben Youssef
Marrakech (Amur n Wakuch) fut fondée en l'an 1062 (an 454 de l'Hégire) par Abu Bakr Ibn Omar, souverain et cousin de Youssef Ibn Tachfin.
Le nom de Marrakech vient du tamazight Mour qui signifie « pays » et Akouch qui veut dire « Dieu », ce qui donne « la terre de Dieu ». Une autre étymologie donne l'interprétation de « terre de parcours »2.
Très vite, à Marrakech, sous l'impulsion des Almoravides, pieux guerriers et austères savants venus de l'actuel désert mauritanien, de nombreuses mosquées et médersas (écoles de théologie coranique) furent construites, ainsi qu'un centre commercial drainant le trafic entre Maghreb et l’Afrique subsaharienne. Marrakech grandit rapidement et s'imposa comme une métropole culturelle et religieuse influent, supplantant Aghmat et Sijilmassa. Des palais furent édifiés également et ornés avec le concours d'artisans andalous venus de Cordoue et de Séville, qui apportèrent le style omeyyade caractérisé par des coupoles ciselées et des arcs polylobés. Cette influence andalouse fusionna avec les éléments sahariens voire ouest-africains et fut synthétisée dans une architecture originale totalement adaptée à l'environnement spécifique de Marrakech. La ville devint la capitale de l'Émirat almoravide qui s'étendait des rives du Sénégal jusqu'au centre de l'Espagne et du littoral atlantique jusqu'à Alger.
La cité fut ensuite fortifiée par le fils de Youssef Ibn Tachfin, Ali Ben Youssef, lequel fit édifier vers 1122-1123 des remparts encore visibles.

Pavillon principal des jardins de la Ménara
En 1147 les Almohades, partisans d’un Islam orthodoxe et issus des tribus masmoudas du Haut-Atlas, s'emparèrent de la ville. Les derniers Almoravides furent exterminés sauf ceux qui s'exilèrent aux îles Baléares (famille des Banu Ghania). En conséquence la presque totalité des monuments furent détruits. Les Almohades construisirent de nombreux palais et édifices religieux, comme par exemple, la célèbre mosquée de la Koutoubia bâtie sur les ruines d'un palais almoravide, et sœur jumelle de la Giralda de Séville et de la tour Hassan (inachevée) de Rabat. La Casbah abrita la résidence califale (depuis le règne d'Abd al-Mumin le souverain almohade portait le titre de calife, rivalisant ainsi avec le lointain califat oriental des Abbassides), agrémentée d'un hôpital qui attira le médecin andalou Ibn Tufayl. De l'ensemble majestueux de la Casbah mansourienne, nommée ainsi d'après le calife Abu Yusuf Yaqub al-Mansur, subsiste encore la superbe porte de Bab Agnaw. Marrakech fut ainsi digne d'abriter la capitale de la puissance majeure de l'Occident musulman méditerranéen de l'époque, l'Empire almohade qui englobait l'aire comprise entre Cordoue et Tripoli.
Afin d'alimenter la palmeraie et les grands jardins, un système d'irrigation fut édifié et perfectionné. Marrakech, par rayonnement culturel attira de nombreux écrivains et artistes venus notamment d'Andalousie, dont notamment le célèbre philosophe Averroès, connu pour avoir abondamment commenté et réinterprété l'oeuvre d'Aristote.
En 1269, Marrakech fut conquise par les nomades zénètes aux dépens des derniers Almohades. Lorsque survient l'avènement de la dynastie mérinide, Marrakech tomba alors dans une certaine léthargie, et son déclin entraîna la perte de son statut de capitale au profit de sa grande rivale, Fès.
Au début du xvie siècle, Marrakech redevint la capitale du royaume, après avoir été le siège des émirs Hintata. Elle renoua rapidement avec son apogée, en particulier sous le règne des sultans saadiens, Mohammed El Mahdi et Ahmed al-Mansur Saadi. Grâce à la fortune amassée par les sultans, Marrakech fut embellie, les monuments en ruine alors restaurés et de somptueux palais édifiés. Le palais El Badi élevé par Ahmed al-Mansur, était une réplique de l'Alhambra, réalisée avec les matériaux les plus précieux provenant d'Italie (marbre), du Soudan (poudre d'or), des Indes (porphyre) et même de Chine (jade). Le Badi frappa également les contemporains par sa Kubbat al Jujjaj, sa « coupole de verre » réalisée en cristal translucide. Mais tout ceci devait disparaître, démantelé sur ordre du sultan Moulay Ismail vers 1695. Ce palais était avant tout destiné aux réceptions fastueuses offertes aux ambassadeurs venus d'Espagne, d'Angleterre et de l'Empire ottoman, reconnaissant le Maroc saadien comme une puissance incontournable dont l'aire d'influence atteignait les confins du Niger et du Mali dans l'Empire songhaï, grande région productrice d'or. Sous le règne de la dynastie saadienne, Marrakech retrouva ainsi son rôle de point de contact entre le Maghreb, le bassin méditerranéen et le monde africain subsaharien, par le biais des routes caravanières.
À la fin du xviie siècle, la dynastie alaouite succéda aux Saadiens. Le trône fut successivement transféré à Fès puis à Meknès, nouvelle ville impériale. Le sultan Mohammed III (1757-1790) choisit la ville comme lieu de résidence principale, en raison de la proximité de Mogador (actuelle ville d'Essaouira) qu'il faisait édifier sur les plans d'un architecte français à son service. C'est en outre à Marrakech que fut conclu en 1787 le premier traité d'amitié américano-marocain. En 1792, Marrakech devint la capitale d'un petit-fils de Mohammed III, Hicham, qui se fait reconnaitre comme sultan par cette partie du pays tandis que son frère Sulayman était reconnu sultan légitime à Fès par les oulémas et par les provinces au nord du fleuve Oum Errabiaa. Il s'ensuivit une guerre entre les deux sultans rivaux, qui s'acheva par la défaite de Hicham en 1796, malgré le soutien espagnol dont il bénéficiait. Marrakech fut reconquise par Sulayman en 1797 et la ville réintégra le territoire du makhzen officiel de Fès.
Au début du xxe siècle, Marrakech connut plusieurs années de troubles. Après la mort du grand-vizir Ba Ahmed en 1900, véritable régent de l'Empire chérifien durant la minorité du jeune sultan Abd al-Aziz du Maroc, le pays était en proie à l'anarchie, aux révoltes tribales, aux complots des grands féodaux, sans compter les intrigues européennes. En 1907, Moulay Abd al-Hafid, khalifa (représentant du makhzen) à Marrakech fut proclamé sultan par les puissantes tribus du Haut-Atlas et par certains oulémas qui niaient la légitimité de son frère Abd al-Aziz. C'est également en 1907 que fut assassiné un médecin français installé à Marrakech, le docteur Mauchamp, suspecté d'espionnage au profit de son pays. La France saisit cette affaire pour faire pénétrer ses troupes au Maroc, depuis Oujda à l'est et Casablanca à l'ouest. L'armée coloniale française se heurta néanmoins à une solide résistance animée par Ahmed al-Hiba, un fils du grand cheikh Ma El Aïnin monté du Sahara avec ses guerriers nomades issus des tribus Reguibat. Après la bataille de Sidi Bou Othmane, qui vit la victoire de la colonne Mangin sur les forces d'al-Hiba (septembre 1912), les Français s'emparèrent de Marrakech qui entra ainsi dans le protectorat français du Maroc instauré depuis mars 1912. La conquête avait été facilitée par le ralliement des tribus Imzwarn et de leurs chefs appartenant à la puissante famille des Glaouis.
L'un d'entre eux, Thami El Glaoui, devint célèbre en accédant au poste de pacha de Marrakech, fonction qu'il occupera pratiquement durant toute la durée du protectorat (44 ans). Le pacha Glaoui s'illustra par sa collaboration avec les autorités de la résidence générale, qui trouva son point d'orgue avec le complot visant à détrôner Mohammed Ben Youssef (Mohammed V) pour le remplacer par le cousin du sultan, Ben Arafa. Thami El Glaoui, déjà réputé pour ses fréquentations prestigieuses et son train de vie fastueux, digne d'un véritable monarque, devint ainsi un symbole marquant de l'ordre colonial et colonialiste au Maroc. Il ne put néanmoins s'opposer à la montée en puissance du sentiment nationaliste, ni de l'hostilité d'une part croissante de la population. Il ne put non plus s'opposer aux pressions de la France, qui consentit à se défaire de son protectorat marocain en raison du désastre de la guerre d'Indochine et du début de la guerre d'Algérie. Après deux exils successifs (en Corse puis à Madagascar), Mohammed Ben Youssef fut autorisé à rentrer au Maroc (novembre 1955), et ce retour signa la fin du règne despotique du Glaoui sur Marrakech et sa région.

mercredi 1 janvier 2014

AGADIR WOW


Agadir (mot qui signifie « grenier collectif fortifié » en Tamazight2 ; en tifinagh : ⴰⴳⴰⴷⵉⵔ, en arabe أڭادير) est une ville du sud-ouest marocain, située sur la côte Atlantique, dans la région du Souss, à 508 km au sud de Casablanca, à 173 km d'Essaouira et à 235 km à l'ouest de Marrakech3. C'est le chef-lieu de la région administrative Souss-Massa-Drâa et de la préfecture d'Agadir Ida-Outanane.

La population de l'agglomération du Grand Agadir est estimée en 2012 à environ 900 000 habitants.[réf. nécessaire] La ville compte actuellement environ 600 000 habitants1,4 (Gadiris en français, Gougadir/Oultougadir en tachelhit, Gadiri/Gadiria en arabe), et l'agglomération, avec les villes voisines, Inezgane et Aït Melloul, 600 000 habitants. D'après le recensement de 2004, Agadir comptait cette année-là 346 106 habitants5 et la population de la préfecture d'Agadir Ida-Outanane était de 487 954 habitants5. C'est l'un des principaux centres urbains du Maroc, septième agglomération du pays après Casablanca, Rabat, Fès, Marrakech, Meknès et Tanger. La densité de population est assez forte. Trois langues sont pratiquées dans la ville : l'arabe, (essentiellement la darija, l'arabe dialectal marocain) ; le tachelhit (ou berbère) par les Imazighen (Berbères Chleuhs ou Icelḥiyen) ; et le français.

Ravagée par un tremblement de terre en 1960, la ville a été entièrement reconstruite avec des normes parasismiques obligatoires. C'est désormais la plus grande station balnéaire du Maroc où les touristes et les résidents étrangers viennent nombreux, attirés par un climat exceptionnellement doux tout au long de l'année. Depuis 2010, bien desservie par les vols low cost et l'autoroute jusqu'à Tanger, la ville attire de tous horizons et connait une croissance annuelle de plus de 6 % par an en demande de logements alors que la production dépasse à peine 3,4 %



Les quartiers d'Agadir

La ville d'Agadir
L'actuelle commune urbaine d'Agadir est le fruit d'un regroupement des territoires de quatre communes : l'ex-commune urbaine d'Agadir, la commune urbaine d'Anza, la commune rurale de Ben Sergao et la commune rurale de Tikiwinenote 1.
Le centre-ville
Vaste et dynamique, il englobe les boulevards Mohammed V et Hassan II, la Vallée des Oiseaux, les avenues du Général Kettani, Mohammed VI, Moulay Abdellah et Mokhtar Soussi ainsi que de la grande avenue des FAR (Forces armées royales). En font également partie la Place Salam, la Place de l'Espérance et la mosquée Loubnane, ainsi que la Place des deux fontaines qui mène au grand théâtre de verdure de la municipalité. Avec le regroupement de plusieurs communes, le centre ville est en train de se déplacer progressivement vers la quartier Haut Founty ou de nouvelles administrations se construisent autour de la nouvelle cour d'appel.[réf. nécessaire]
Le bord de mer[modifier 
Animé et dynamique, le secteur touristique du bord de mer est constitué du boulevard du 20 août, de l'avenue Tawada, du boulevard de la Corniche,de l'avenue de l'oued Souss, et du quartier Founty, Baie des Palmiers. Il compte de nombreux hôtels, restaurants, cafés modernes, et un quartier résidentiel de villas.
Un vaste projet d'embellissement de la ville est en cours de finition. Agadir s'est ainsi dotée d'une belle promenade aménagée de front de mer sur environ 5 kilomètres. Une récente marina avec de nombreux commerces de luxe a été construite au pied de la Casbah et à l'embouchure de l'Oued Tildi[pas clair].